Frustration, colère, hyper activité, les causes peuvent se trouver dans la persistance de réflexes archaïques.
Les difficultés rencontrées par l'enfant dans son quotidien, en raison de la persistance d'un ou plusieurs
réflexes primitifs, (à l'école, en famille, lors de l'endormissement ou durant le sommeil...) peuvent se manifester par :
- De grandes difficultés à gérer les frustrations, les émotions, avec très souvent un débordement de colère, une opposition permanente, une agressivité envers l'autre (copains, parents)...
- L'incapacité à se poser, à rester dans le calme, l'enfant est tout le temps en mouvement, "il ne s'arrête jamais"...
- Des difficultés dans l'apprentissage, l'acquisition de l'autonomie, la lecture, le calcul, l'écriture...
- Des peurs non raisonnées : peur du noir, de s'endormir seul, peur de l'eau, de nager sur le dos, de plonger, peurs de la nouveauté, de se sentir séparé de ses parents, angoisses...
La persistance d'un ou plusieurs
réflexes archaïques, ces réflexes indispensables au développement du bébé in utero, au moment de la naissance et dans sa 1ère année de vie, peuvent interférer de façon inappropriée et avoir une incidence dans le développement physique et psychique de l'enfant.
La persistance des ces réflexes primitifs, au-delà de l'âge normal de leur disparition ( les 3 premières années de vie), a un retentissement plus ou moins important sur les apprentissages corporels et cognitifs, ainsi que sur leur équilibre psycho-émotionnel. L'information sensorielle n'est pas transmise correctement dans le corps de l'enfant, elle peut être hyper ou hypo. On le constate durant les tests lors des séance d'Harmonisation Emotionnelle, Sensorielle et Motrice. Le test de la balle durant lequel on masse l'enfant de la tête aux pieds en faisant rouler une balle sur son corps, va mettre en relief les enfants "hyper-sensibles" ceux qui ne peuvent supporter la balle tellement les chatouilles sont fortes et les "hypo", ceux qui réclament un appui plus fort de celle-ci afin de ressentir son poids sur leur corps. La transmission de l'information sensorielle dans le corps de l'enfant a donc été perturbée dans un cas (hyper) comme dans l'autre (hypo). Les informations lui arrivent en bloc, sans filtre ou au contraire lui parviennent de façon trop minimaliste.
Imaginez vous un instant à la place de ces enfants en combat avec ces réflexes non maturés !
Vous avez un sommeil très perturbé depuis plusieurs jours, vous vous levez avec un mal de crâne puissant, rien ne va le matin, vous ne trouvez pas vos clés de voiture, il n'y a plus de café pour le petit déjeuner, vous vous tâchez par maladresse juste avant de partir alors que vous êtes déjà très en retard. La tension monte en vous...Lorsque vous arrivez sur votre lieu de travail, la machine à café est en panne, le système informatique a un bug, vous n'avez pas terminé un gros dossier qu'il vous faut impérativement rendre à votre patron le lendemain et votre collaborateur est malade. Votre supérieur met sur votre bureau un dossier hyper urgent à rendre pour le soir, et lorsque vous voulez trouver un peu de réconfort auprès de vos copains, ceux-ci vous font une blague qui vous met dans un état d'irritabilité extrême.... Personne en comprend la nature de votre comportement, ni pourquoi vous vous mettez dans cet état de nerfs.
Et bien voilà à peu près ce qu'il se passe chaque jour pour ces enfants dont certains réflexes encore immatures restent persistants dans leurs corps et contre lesquels, ils doivent combattre à chaque instant (c'est à dire à chaque mouvement de la tête, l'oreille interne en étant le déclencheur). En plus de ce combat quotidien, très énergivore, ils doivent se lever tôt pour prendre le bus et se rendre à l'école, écouter assis sans bouger tout en restant concentrés toute une journée, (alors que ces réflexes viennent le déranger sans cesse), manger à la cantine dans un brouhaha étourdissant, faire fasse au copines et copains dans la cours de récréation (non moins bruyante), et le soir se mettre à nouveau au travail pour réaliser leurs devoirs, alors qu'ils sont à bout de nerf. Et lorsqu'ils doivent s'endormir, bien souvent leur énergie est encore dans tout ses états, retardant un endormissement paisible et rapide.
Toutes les informations de la journée, bruit, apprentissage, digestion, recommandations, exigences (rester assis, rester calme, écouter, se concentrer, apprendre, comprendre, intégrer, copier, recopier les leçons , écrire, calculer, lire...) sont une succession d'informations, que le cerveau et le corps de l'enfant n'arrivent plus à filtrer correctement, tellement ils sont déjà sollicités par les réflexes archaïques. Alors, la moindre contrariété, même infime ne pourra plus être gérée, digérée correctement. L'enfant, tout comme un adulte, peut alors craquer, se mettre à pleurer, à crier, à s'opposer à la moindre contrariété, être prêt à en découdre avec le premier venu, ou se retirer dans sa grotte et stopper toute communication, ou encore bouder...
Voilà ce qui peut arriver, chez certains enfants épuisés en raison de cette lutte permanente contre les réflexes archaïques encore persistants.