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Somatopathie

Mon enfant fait pipi au lit, que faire pour l'aider à en sortir ?

Il existe plusieurs raisons qui peuvent engendrer ce problème d'énurésie. On parle plus couramment de "pipi au lit". Tout d'abord, lorsque l'on parle d'énurésie il faut distinguer deux cas :
  • l'énurésie primaire qui concerne l'enfant n'ayant jamais été propre,
  • l'énurésie secondaire pour un enfant ayant été propre et qui recommence à faire pipi au lit.
Dans un cas sur deux, il y a toujours un parent qui a rencontré ce problème durant sa petite enfance. L'énurésie peut venir du fait que le système nerveux de l'enfant n’est pas encore assez mature pour contrôler les contractions de la vessie. Ou bien, certains enfants on peur de se lever dans le noir, d'autres, rêvent d'aller aux toilettes, mais ne font pas la différence entre le rêve et l'envie réelle d'aller faire pipi. Certains encore, ont un sommeil tellement profond que même l'envie d'uriner n’arrive pas à les sortir de leur sommeil. Mais d'une façon générale, l'enfant devrait pouvoir après avoir fait pipi avant d'aller se coucher ne pas éprouver ce besoin d'uriner durant la nuit, mais seulement au réveil.

En ostéopathie émotionnelle comme c’est le cas pour la somatopathie, l'énurésie est associée à la peur, qui en énergétique chinoise correspond au rein. On parle donc en Somatopathie du sentiment d'insécurité. En médecine traditionnelle chinoise, le rein gouverne la voie des eaux, règle les mictions et fournit à la vessie l'énergie dont elle a besoin pour expulser l'urine. L'énergie des reins, si elle est affaiblie par ce sentiment ou cette peur de l’insécurité, qu’elle soit consciente ou inconsciente chez l'enfant, peut expliquer ses mictions nocturnes. Le rôle du somatopathe, sera de mettre en lien un mouvement restreint dans le corps avec l'origine de cette peur. Cette peur est souvent, celle de l'inconnu, de ce sentiment que l'on nous cache des choses (histoires de familles, mensonges, non-dits, secrets de famille, les dénis...) ou encore le fait de ne pas avoir été vu, de ne pas avoir été regardé par ses parents en tout début de la grossesse ou durant l'enfance. Car l'enfant a ce besoin profond que les mots soient posés, afin qu'il puisse comprendre que ces histoires cachées, si elles appartiennent à l'histoire familiale ne font pas de lui un responsable.

Ce sentiment d'insécurité peut être en lien avec des événements vécus par les parents durant la grossesse, ou par l'enfant durant sa vie intra-utérine. Il existe beaucoup d’exemples pour ne pas dire qu’ils sont infinis. Ce peut être par exemple le père ou la mère qui a vécu un décès dans la famille durant la période de la grossesse. Ou encore, un accident qui a effrayé tout le monde avec la peur de perdre son enfant. Il arrive parfois que des examens médicaux en cas de doutes sur la santé du bébé à venir, puissent causer un stress important chez les parents, et notamment chez la maman qui inconsciemment se coupe de son enfant par peur de le perdre. C'est aussi la maman qui découvre sa grossesse de façon tardive, on parle de déni de grossesse. Mais on peut également trouver des causes transgénérationnelles à ces peurs inconscientes.

La non intégration de certaines réflexes archaïques (encore nommés réflexes primitifs) qui sont nécessaire au bon développement de l'enfant durant la vie intra-utérine, la naissance et la mise en place de la marche, peut être responsable d'énurésie chez l'enfant.

Les causes sont donc multiples et lors de la séance de somatopathie, le thérapeute par des questions ouvertes pourra aider l'enfant et les parents à mettre des mots sur cette insécurité tout en amenant les corrections ostéopathies et énergétiques nécessaires.
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